Projet de l'école La Vertu

Ce projet d’établissement se base sur les référentiels « Les Socles de compétences », « Les Enjeux avant 6 ans », « Le Programme intégré » et « Formation Mathématique », tous prenant  en considération le décret « Missions ».

A. Philosophie générale

  • L’école La Vertu s’appuie sur des valeurs telles que le respect de l’autre, la confiance en soi, l’autonomie, la créativité, la curiosité intellectuelle, le sens du pardon, la persévérance, mais aussi l’amour de Dieu, de notre religion ( l’Islam), du Prophète Mohammed (pssl) et de tous les prophètes qui l’ont précédé, des parents, des professeurs, des camarades de classe, des animaux, de la nature, et enfin du travail bien fait.
  • Les enseignants mettent tout en œuvre pour que l’enfant soit heureux de venir à l’école, qu’il puisse y trouver ce qu’il aime afin de lui permettre de se dépasser, et ceci dans une harmonie entre le corps et le mental (intellectuel, spirituel ou émotionnel).
  • Tous les cours sont importants mais il est évident que le cours de religion porte une attention particulière et que bon nombre d’activités pourront être abordées dans différentes matières lors de projets interdisciplinaires dans toute l’école. Les thèmes peuvent être, par exemple, le Pèlerinage, le Ramadan, une collecte pour une cause humanitaire, etc. Mais aussi : l’organisation d’un moment spirituel quotidien en début et fin de journée et l’organisation d’un conseil d’école chaque vendredi sur un thème (mis à l’honneur selon les besoins du moment) qui sera discuté en classe avec les élèves, par la suite. Le but de cela sera de développer chez l’enfant la connaissance de la culture et de l’identité musulmane.

B. Une équipe composée de différents acteurs

Les parents coopèrent :

  • En participant à différentes actions permettant de récolter des fonds pour assurer le financement de projets et activités. Ils feront alors preuve de générosité lorsqu’il s’agit d’acheter des préparations culinaires, le journal ou le calendrier de l’école, par exemple.
  • En s’investissant régulièrement dans le suivi scolaire de leurs enfants (signature du journal de classe, vérification des devoirs, aide à l’étude…)
  • En étant présents aux réunions organisées après les bulletins, ou à toute autre demande.
  • En participant à des échanges périodiques entre parents avec un intervenant extérieur sur un thème lié à l’éducation.

En outre, si les parents désirent rencontrer un membre du personnel, ils doivent faire la demande préalablement  par le biais du journal de classe.

  • Le CPSE est un partenaire pour diverses actions de prévention à la santé (visites médicales,…).
  • Le CPMS collabore aux suivis psycho-socio-médicaux et/ou pédagogiques. Il participe aux conseils de classe organisés selon les besoins.
  • En cas de situation critique pour les enfants, la direction ou le Pouvoir Organisateur s’octroie le droit de faire intervenir des partenaires tels que le CPMS, le SAJ, les équipes mobiles de la Fédération Wallonie-Bruxelles ou tout autre partenaire jugé utile. Et ceci pour le bien-être de l’enfant et afin de lutter contre l’absentéisme et le décrochage scolaire

C. L’enfant, acteur principal

  • Il apprend le « vivre ensemble » : le respect des autres et de leurs différences, la participation aux débats et à la vie active de l’école. S’il y a un problème, il cherche une solution. Il refuse la violence et préfère une attitude de dialogue. Les réparations priment sur les punitions.
  • Il est responsabilisé dans la classe par la mise en place d’un tableau des tâches.
  • Lors des apprentissages, le maître bavard doit laisser la place à l’activité réelle de l’apprenant. L’élève reste trop souvent  spectateur des univers HIST, GEO, MATH, … qu’on lui propose. Si on lui donne un rôle, sa vision sera tout autre. Sans oublier que faire des erreurs lui permettra d’avancer.
  • Il apprend à utiliser des outils de travail informatique, des référentiels, des fichiers, des cahiers individuels qui lui permettent de travailler en autonomie, de gérer son temps, de planifier une activité et d’évaluer ses facilités et ses difficultés.
  • Enfin, il va prendre du temps pour apprendre à se connaître en pratiquant la gestion mentale.

D. La gestion mentale

  • La gestion mentale prend place au cœur de l’apprentissage de la 1ère maternelle à la dernière classe de primaire.
  • La gestion mentale décrit de manière très précise les différents fonctionnements mentaux qui entrent en jeu de manière consciente dans tout apprentissage. C’est une démarche pédagogique qui apporte une aide concrète aux enseignants et aux élèves. Elle permet de décrire les « gestes mentaux » : faire attention,  mémoriser, comprendre, réfléchir et imaginer, qu’elle peut ainsi montrer à tous ceux qui rencontreraient des difficultés, pour quelque raison que ce soit. Cette pédagogie des moyens d’apprendre a pour ambition de donner à tous un accès au savoir. La gestion mentale s’appuie sur le « dialogue pédagogique », démarche de prise de conscience par chacun de ses ressources mentales. Une des notions-clés de la gestion mentale est « l’évocation », qui consiste à faire exister mentalement ce qui est perçu par les 5 sens.
  • Pour pratiquer cette démarche avec succès, les enseignants sont formés ou en cours de formation. Les parents seront également mis au courant de cette démarche pédagogique en assistant à des journées d’information au sein de l’école.

E. La pédagogie par projet

  • Chaque année, un thème est approfondi lors des activités en classe et aboutit à une exposition ou une fête.
  • Ainsi, au fur et à mesure des mois, des semaines ou des jours, la classe se fixe un projet (grand ou petit) offrant des situations mobilisatrices, moteurs pour les cours et moyens pour ancrer les apprentissages dans la vie concrète et pour développer les compétences transversales.
  • L’enfant est ainsi amené à développer sa capacité à élaborer, à caractériser, à classer, à différencier, à organiser, à mémoriser.

F. L’art et la créativité

  • L’art éveille les sens et ouvre à la culture générale.
  • Les visites de musées, les sorties à des spectacles ou les découvertes d’artistes (peintres, poètes, musiciens) seront un moyen de départ pour s’approprier des techniques plastiques, de scènes ou musicales en vue de réaliser un projet et de laisser libre cours à son imagination.

G. Le sport et le bien-être dans son corps

  • Les fruits seront les collations-santé privilégiées. Elles pourront être, éventuellement, collectives. L’eau dans une gourde ou une petite bouteille sera toujours présente sur le banc de la classe.
  • Le Brain Gym® est un ensemble de mouvements simples et agréables qui permettent à l’apprenant de récupérer et/ou d’élargir ses capacités d’apprentissage. Il sera pratiqué régulièrement en classe, par exemple en rentrant de la récréation ou dans des moments de perte de concentration générale.
  • Le développement corporel harmonieux sera assuré par l’organisation de séances de psychomotricité en maternelle, de gymnastique en primaire, de natation (P1-P2) ou de participation à des journées sportives, et cela dans le respect de chaque enfant.

H. Les classes de dépaysement

Des classes de dépaysement peuvent s’organiser : classe de mer, classe verte, séjour dans une ferme pédagogique, voyage à l’étranger, etc.  Si tel est le cas, elles seront obligatoires et payantes.

I. Les sorties, le monde extérieur

  • Tous les enfants participent aux visites, aux sorties, aux voyages, qui leur permettent de s’ouvrir au monde, de le découvrir, d’apprendre à le comprendre, à le respecter et à l’apprécier à sa juste valeur. Ces activités extra-muros permettent une approche concrète de l’éducation à la citoyenneté et à l’environnement. Ces sorties, riches de sens, servent également de point de départ, ou de prolongement à diverses activités de langage, de mathématique, d’éveil ou d’éducation aux médias. Pour ces activités, une participation aux frais peut être demandée.
  • Le compte-rendu de ces différentes activités se retrouvera sur le site de l’école.

J. Lire et écrire, parler et écouter

  • L’enfant est amené très tôt à réaliser des productions d’écrit, en fonction de ses capacités. L’apprentissage de la lecture-écriture se développe principalement autour de textes relatant des événements de la vie de la classe ou de la vie de l’enfant. Le sens de ce qui est lu et de ce que l’on écrit, est travaillé à tous les niveaux et dans toutes les matières afin de permettre à chaque enfant de se construire une pensée structurée et articulée favorisant la communication, sous toutes ses formes.Les référents servent de base à l’analyse et la correction des textes.
  • L’école sera dotée d’un endroit de lecture et insiste également pour que la lecture soit présente à la maison. C’est pourquoi elle informera régulièrement des livres et publications qu’elle juge de qualité. Elle encouragera à ce que chaque enfant soit inscrit dans une bibliothèque.
  • L’enfant est amené à s’exprimer oralement lors des débats de classe, du rituel du matin, de la présentation d’un objet ou d’une élocution. Il apprend à s’exprimer devant un groupe et à écouter les autres.

K. Le français, seconde langue ou langue étrangère

  • L’école met en place des moyens pour palier au fait que certains enfants non francophones puissent avoir des difficultés dans l’apprentissage du français.
  • Les enfants devront parler français en toutes circonstances, même dans la cour de récréation.

L. La continuité

  • Une attention particulière est portée sur la continuité d’un niveau scolaire à l’autre et sur le passage de cycle.
  • Les mesures prises pour assurer cette continuité sont des formations de qualité pour les professeurs ainsi que des outils communicatifs pédagogiques tels que le porte-folio, le fichier de synthèses ou des journées « vis ma vie » qui seront organisées 1 fois/an au sein de l’équipe éducative. Ceci permettra d’établir un climat de travail sain, agréable, ludique mais surtout porteur de meilleures compréhensions et d’introspections pédagogiques.

M. L’assurance de la maîtrise des compétences

  • Des démarches entreprises pour faciliter le soutien et la réussite des élèves en difficulté d’apprentissage sont mises en place. Il s’agit d’un suivi particulier tout au long de l’année scolaire par des conseils de classes pluridisciplinaires (avec l’apport du CPMS), de périodes de remédiations ou de travail en groupe de besoins (cela peut aller d’un enfant à la moitié de la classe) ou encore de partenariats extérieurs avec des asbl spécialisées.
  • Afin que l’élève se situe dans ses apprentissages, l’enseignant organise régulièrement des évaluations formatives et remet des bulletins reprenant les compétences acquises ou en cours d’acquisition dans toutes les disciplines.
  • Des conseils de classe rassemblant les titulaires, la direction et le centre PMS sont organisés régulièrement afin de faire le point pour chaque enfant et éventuellement de prendre des dispositions pour une prise en charge particulière (par exemple, l’orientation vers l’enseignement spécialisé ou l’année complémentaire).
  • En fin de section primaire, en cas de réussite, les enfants seront détenteurs d’un diplôme de la Fédération Wallonie-Bruxelles appelé CEB (certificat d’études de base).

N. L’intégration scolaire des élèves à besoins spécifiques

Afin de favoriser leur intégration, des décisions d’intégration permanente (totale ou partielle) ou temporaire (totale ou partielle) peuvent être prises à l’initiative de l’établissement d’élèves à besoins spécifiques.